Gaston PAMS - Sénateur-Maire visionnaire et gestionnaire
Certainement la figure la plus marquante du Radicalisme en Roussillon.
Il aurait sans doute été Ministre s'il n'avait pas été terrassé par une crise cardiaque dans l'hiver 1981.
Né le 22 novembre 1918 à Port-Vendres, il fut un jeune soldat émérite dès son appel en 39, et fut de fait un Résistant remarquable.
Ses débuts politiques sont hésitants dès 1945 où il échoue à devenir député de la nouvelle assemblée constituante, mais une affirmation dès 1953 où il sera d'abord élu Maire d'Argelès-sur-Mer et ce jusqu'à sa mort, puis ensuite Conseiller Général.
En 1959 enfin, il sera élu Sénateur des Pyrénées-Orientales, où il se révélera un homme savamment visionnaire.
A travers Argelès il exprime son talent politique, et sa gestion qui ne souffrira d'aucun impair. Argelès deviendra un laboratoire du tourisme. Le développement de la côte, les essais de camping pilote qui préfigurait le record de Capitale Européenne des campings que détient toujours sa ville !
Gaston Pams consacre aussi la plupart de son activité sénatoriale à deux domaines très différents qui lui tiennent à coeur : l'aviation et les Pyrénées-Orientales. A ce titre, il s'intéresse aussi bien à la situation des compagnies aériennes françaises qu'aux programmes de constructions aéronautiques, dont ceux du Concorde et d'Airbus, à l'aménagement de l'aéroport de Paris ou aux nuisances aériennes.
Il s'attache d'autre part à défendre sa terre natale et élective des Pyrénées-Orientales, à commencer par son agriculture. En qualité de viticulteur, Gaston Pams suit plus particulièrement l'examen des sujets qui concernent les vins doux naturels, principale production départementale. De même, il demande à plusieurs reprises la mise en place de mesures pour protéger les producteurs de fruits et de légumes du département de la concurrence étrangère accrue dans le cadre du Marché commun.
Gaston Pams est également très absorbé par ses responsabilités locales. Président de la Société départementale d'aménagement, émanation du Conseil général, il joue un rôle décisif dans l'aménagement touristique du Roussillon. Il dirige ainsi la création d'une station balnéaire à Port-Barcarès, sur un lido de sable désert, ainsi que celle de la station de sports d'hiver Pyrénées 2000. Elu au Conseil régional de Languedoc-Roussillon en 1973, il préside l'Association départementale des maires des Pyrénées-Orientales à partir de 1977.
Il décède à Paris le 19 février 1981. Il avait 62 ans ! Il ne vivra pas l'élection de Mitterrand et l'alternance pour laquelle il avait oeuvré en signant le Programme Commun. Le monde local était stupéfait. Il devint avec le temps une légende que les monuments et les plus grands évènements honorent encore aujourd'hui!
Tout ou presque porte son nom à Argelès-sur-Mer comme si la ville n'avait jamais pu tourner la page de la formidable histoire de ce grand homme.
- Sénateur des Pyrénées-Orientales de 1959 à 1981 (élu le 26 avril 1959 - 26 sept 1965 - 22 sept 1974- fin mandat 19 fev 1981
- Vice Président National du Parti radical (signataire du Programme Commun avec F Mitterrand)
- Conseiller Général du Canton d'Argelès
- Maire d'Argeles sur Mer de 1953-1981
Il aurait sans doute été Ministre s'il n'avait pas été terrassé par une crise cardiaque dans l'hiver 1981.
Né le 22 novembre 1918 à Port-Vendres, il fut un jeune soldat émérite dès son appel en 39, et fut de fait un Résistant remarquable.
Ses débuts politiques sont hésitants dès 1945 où il échoue à devenir député de la nouvelle assemblée constituante, mais une affirmation dès 1953 où il sera d'abord élu Maire d'Argelès-sur-Mer et ce jusqu'à sa mort, puis ensuite Conseiller Général.
En 1959 enfin, il sera élu Sénateur des Pyrénées-Orientales, où il se révélera un homme savamment visionnaire.
A travers Argelès il exprime son talent politique, et sa gestion qui ne souffrira d'aucun impair. Argelès deviendra un laboratoire du tourisme. Le développement de la côte, les essais de camping pilote qui préfigurait le record de Capitale Européenne des campings que détient toujours sa ville !
Gaston Pams consacre aussi la plupart de son activité sénatoriale à deux domaines très différents qui lui tiennent à coeur : l'aviation et les Pyrénées-Orientales. A ce titre, il s'intéresse aussi bien à la situation des compagnies aériennes françaises qu'aux programmes de constructions aéronautiques, dont ceux du Concorde et d'Airbus, à l'aménagement de l'aéroport de Paris ou aux nuisances aériennes.
Il s'attache d'autre part à défendre sa terre natale et élective des Pyrénées-Orientales, à commencer par son agriculture. En qualité de viticulteur, Gaston Pams suit plus particulièrement l'examen des sujets qui concernent les vins doux naturels, principale production départementale. De même, il demande à plusieurs reprises la mise en place de mesures pour protéger les producteurs de fruits et de légumes du département de la concurrence étrangère accrue dans le cadre du Marché commun.
Gaston Pams est également très absorbé par ses responsabilités locales. Président de la Société départementale d'aménagement, émanation du Conseil général, il joue un rôle décisif dans l'aménagement touristique du Roussillon. Il dirige ainsi la création d'une station balnéaire à Port-Barcarès, sur un lido de sable désert, ainsi que celle de la station de sports d'hiver Pyrénées 2000. Elu au Conseil régional de Languedoc-Roussillon en 1973, il préside l'Association départementale des maires des Pyrénées-Orientales à partir de 1977.
Il décède à Paris le 19 février 1981. Il avait 62 ans ! Il ne vivra pas l'élection de Mitterrand et l'alternance pour laquelle il avait oeuvré en signant le Programme Commun. Le monde local était stupéfait. Il devint avec le temps une légende que les monuments et les plus grands évènements honorent encore aujourd'hui!
Tout ou presque porte son nom à Argelès-sur-Mer comme si la ville n'avait jamais pu tourner la page de la formidable histoire de ce grand homme.
- Sénateur des Pyrénées-Orientales de 1959 à 1981 (élu le 26 avril 1959 - 26 sept 1965 - 22 sept 1974- fin mandat 19 fev 1981
- Vice Président National du Parti radical (signataire du Programme Commun avec F Mitterrand)
- Conseiller Général du Canton d'Argelès
- Maire d'Argeles sur Mer de 1953-1981
Jules PAMS
Né à Perpignan le 14 août 1852 et décédé le 12 mai 1930. Classé républicain progressiste, il fut une des personnalités les plus marquantes de la vie politique de la IIIe République.
Il commence sa carrière politique en 1889 comme candidat aux élections législatives. Élu conseiller général du canton d'Argelès-sur-Mer en 1892, il siège à l'assemblée départementale pendant 36 ans et il en est le président pendant 15 ans. Député radical-socialiste des Pyrénées-Orientales de 1893 à 1904, sénateur de cette date à 1930, il est ministre de l'Agriculture de mars 1911 à janvier 1913 dans les gouvernements Monis, Caillaux et Poincaré.
En janvier 1913, il est élu lors des primaires candidat des républicains à la présidence de la République contre Raymond Poincaré. Mais ce dernier refuse de se retirer et est élu lors du scrutin officiel le lendemain, malgré l'appui des radicaux (Emile Combes, Clemenceau, etc.) à son égard.
Devenu proche de Clemenceau, il est nommé ministre de l'Intérieur dans son gouvernement de novembre 1917 à janvier 1920.
Il a aussi été délégué de la France à la Société des Nations.
Il commence sa carrière politique en 1889 comme candidat aux élections législatives. Élu conseiller général du canton d'Argelès-sur-Mer en 1892, il siège à l'assemblée départementale pendant 36 ans et il en est le président pendant 15 ans. Député radical-socialiste des Pyrénées-Orientales de 1893 à 1904, sénateur de cette date à 1930, il est ministre de l'Agriculture de mars 1911 à janvier 1913 dans les gouvernements Monis, Caillaux et Poincaré.
En janvier 1913, il est élu lors des primaires candidat des républicains à la présidence de la République contre Raymond Poincaré. Mais ce dernier refuse de se retirer et est élu lors du scrutin officiel le lendemain, malgré l'appui des radicaux (Emile Combes, Clemenceau, etc.) à son égard.
Devenu proche de Clemenceau, il est nommé ministre de l'Intérieur dans son gouvernement de novembre 1917 à janvier 1920.
Il a aussi été délégué de la France à la Société des Nations.
Victor DALBIEZ - Maire de Perpignan - Président du Conseil Général des Pyrénées-Orientales
Victor Dalbiez est né le 23 juin 1876 à Corneilla-de-Conflent
Il débuta sa carrière comme journaliste, en écrivant de menus articles politiques et économiques pour le quotidien le Petit Catalan. Epoque où il s'inscrit au Parti Républicain Radical et Radical Socialiste
Député radical des Pyrénées-Orientales de 1909 à 1919 et de 1924 à 1927, il fut l'un des premiers à appuyer la cause de l'impôt sur le revenu, si chère aux Radicaux.
Sénateur des Pyrénées-Orientales de 1928 à 1935
Ministre des Régions libérées du 14 juin 1924 au 17 avril 1925 dans le gouvernement Édouard Herriot
Maire de Perpignan du 19 mai 1929 au 19 mai 1935.
Président du Conseil général des Pyrénées-Orientales.
Au coeur du conflit qui frappa son époque d'activité, il oeuvra pour l'amélioration du sort des combattants, au travers d'une loi sur une meilleure utilisation des hommes mobilisés et mobilisables, qui porta son nom.
Il s'éteint à 78 ans aux Pavillons-sous-Bois (Seine) le 29 avril 1954.
Il débuta sa carrière comme journaliste, en écrivant de menus articles politiques et économiques pour le quotidien le Petit Catalan. Epoque où il s'inscrit au Parti Républicain Radical et Radical Socialiste
Député radical des Pyrénées-Orientales de 1909 à 1919 et de 1924 à 1927, il fut l'un des premiers à appuyer la cause de l'impôt sur le revenu, si chère aux Radicaux.
Sénateur des Pyrénées-Orientales de 1928 à 1935
Ministre des Régions libérées du 14 juin 1924 au 17 avril 1925 dans le gouvernement Édouard Herriot
Maire de Perpignan du 19 mai 1929 au 19 mai 1935.
Président du Conseil général des Pyrénées-Orientales.
Au coeur du conflit qui frappa son époque d'activité, il oeuvra pour l'amélioration du sort des combattants, au travers d'une loi sur une meilleure utilisation des hommes mobilisés et mobilisables, qui porta son nom.
Il s'éteint à 78 ans aux Pavillons-sous-Bois (Seine) le 29 avril 1954.
François DELCOS - ancien Président de la Fédération Radicale des Pyrénées-Orientales
Né le 25 mars 1881 à Perpignan (Pyrénées-Orientales) et décédé le 12 septembre 1972.
Ses études faites au Collège de Perpignan, puis à la Faculté de droit de Toulouse, où il acquiert le grade de licencié en droit, M. François Delcos s'installe, en 1910, comme notaire dans sa ville natale.
En 1908, il avait débuté dans la politique comme conseiller municipal de cette ville. Il y devient premier adjoint au maire en 1929 et le demeure jusqu'en 1935. Il est en outre administrateur des hospices de Perpignan de 1925 à 1937. En 1936, il est élu conseiller général du canton de Perpignan-Ouest. Battu aux élections générales législatives de 1932, il est élu le 3 mai 1936, au deuxième tour de scrutin, député de la circonscription de Perpignan.
A la Chambre des députés, il s'inscrit au Groupe radical et radical-socialiste et fait partie de la Commission de la législation civile et criminelle et de la Commission des douanes.
Il oeuvre au combat des injustices de son temps sur le travail et la vie agricole et viticole de notre région.
Le 10 juillet 1940, il vote au Congrès de Vichy, les pouvoirs constituants au Maréchal Pétain.
Il entrera par la suite dans la Résistance pour être réélu à la Libération Conseiller Général en 1945
Il fut Secrétaire d'État à la Présidence du Conseil du gouvernement Henri Queuille (du 2 au 4 juillet 1950)
Secrétaire d'État au commerce du gouvernement René Pleven ( (du 11 août 1951 au 7 janvier 1952)
Député radical des Pyrénées-Orientales (1936-1942, 1945-1955)
Conseiller Général des Pyrénées-Orientales
Retiré de la vie politique, il prend une retraite riche d'activités sociales qui lui vaudront la médaille d'or de l'Assistance et de la Prévoyance sociale. Il était chevalier de la Légion d'honneur.
Ses études faites au Collège de Perpignan, puis à la Faculté de droit de Toulouse, où il acquiert le grade de licencié en droit, M. François Delcos s'installe, en 1910, comme notaire dans sa ville natale.
En 1908, il avait débuté dans la politique comme conseiller municipal de cette ville. Il y devient premier adjoint au maire en 1929 et le demeure jusqu'en 1935. Il est en outre administrateur des hospices de Perpignan de 1925 à 1937. En 1936, il est élu conseiller général du canton de Perpignan-Ouest. Battu aux élections générales législatives de 1932, il est élu le 3 mai 1936, au deuxième tour de scrutin, député de la circonscription de Perpignan.
A la Chambre des députés, il s'inscrit au Groupe radical et radical-socialiste et fait partie de la Commission de la législation civile et criminelle et de la Commission des douanes.
Il oeuvre au combat des injustices de son temps sur le travail et la vie agricole et viticole de notre région.
Le 10 juillet 1940, il vote au Congrès de Vichy, les pouvoirs constituants au Maréchal Pétain.
Il entrera par la suite dans la Résistance pour être réélu à la Libération Conseiller Général en 1945
Il fut Secrétaire d'État à la Présidence du Conseil du gouvernement Henri Queuille (du 2 au 4 juillet 1950)
Secrétaire d'État au commerce du gouvernement René Pleven ( (du 11 août 1951 au 7 janvier 1952)
Député radical des Pyrénées-Orientales (1936-1942, 1945-1955)
Conseiller Général des Pyrénées-Orientales
Retiré de la vie politique, il prend une retraite riche d'activités sociales qui lui vaudront la médaille d'or de l'Assistance et de la Prévoyance sociale. Il était chevalier de la Légion d'honneur.
Jean BOURRAT - Président du Parti Radical de France - Député des Pyrénées-Orientales de 1896 à 1909
Né le 12 décembre 1859 à Saint-André-de-Sorède (Pyrénées-Orientales), mort le 4 août 1909 à Perpignan (Pyrénées-Orientales).
Jean Bourrat fit ses études secondaires au Collège de Perpignan, puis entra, en 1876, à l'Ecole des Arts et Métiers d'Aix-en-Provence. Nommé conducteur aux Ponts & Chaussées en 1888 il devait le rester jusqu'en 1896. Durant cette période il étudia la ligne de chemins de fer de Marvejols et construisit celle de Narbonne à Cerbère. Il démissionna lorsqu'il fut élu député.
Il avait débuté dans la politique comme conseiller municipal de Perpignan en 1888. Conseiller général de Perpignan-Est en 1895, il siégea à l'Assemblée départementale jusqu'à sa mort.
Il s'inscrivit à la gauche radicale-socialiste
Il fut réélu aux élections générales du 6 mai 1906. Il fut en outre nommé membre du comité consultatif des chemins de fer. Sa persévérance à demander le rachat des grands réseaux par l'Etat, lui valut un épigramme écrit sur la glace du fumoir de la Chambre: « Toute discussion dans ces locaux motive Un discours de Bourrat sur la locomotive. »
Il mourut de façon inattendue, le 4 août 1909 à Perpignan, à 50 ans, sans avoir pu atteindre la fin de la législature. Son décès ayant eu lieu pendant l'intersession, il ne fut pas prononcé d'éloge funèbre.
Jean Bourrat était président du parti-radical et radical-socialiste de France, Initié à la Loge Saint-Jean-des-Arts de la Régularité à Perpignan, fondateur de la Loge « La République » à Paris et grand maître adjoint de la Grande Loge de France.
Jean Bourrat fit ses études secondaires au Collège de Perpignan, puis entra, en 1876, à l'Ecole des Arts et Métiers d'Aix-en-Provence. Nommé conducteur aux Ponts & Chaussées en 1888 il devait le rester jusqu'en 1896. Durant cette période il étudia la ligne de chemins de fer de Marvejols et construisit celle de Narbonne à Cerbère. Il démissionna lorsqu'il fut élu député.
Il avait débuté dans la politique comme conseiller municipal de Perpignan en 1888. Conseiller général de Perpignan-Est en 1895, il siégea à l'Assemblée départementale jusqu'à sa mort.
Il s'inscrivit à la gauche radicale-socialiste
Il fut réélu aux élections générales du 6 mai 1906. Il fut en outre nommé membre du comité consultatif des chemins de fer. Sa persévérance à demander le rachat des grands réseaux par l'Etat, lui valut un épigramme écrit sur la glace du fumoir de la Chambre: « Toute discussion dans ces locaux motive Un discours de Bourrat sur la locomotive. »
Il mourut de façon inattendue, le 4 août 1909 à Perpignan, à 50 ans, sans avoir pu atteindre la fin de la législature. Son décès ayant eu lieu pendant l'intersession, il ne fut pas prononcé d'éloge funèbre.
Jean Bourrat était président du parti-radical et radical-socialiste de France, Initié à la Loge Saint-Jean-des-Arts de la Régularité à Perpignan, fondateur de la Loge « La République » à Paris et grand maître adjoint de la Grande Loge de France.