Au cours des négociations entre les responsables départementaux des partis politiques de gauche nous avons appris que le maire d’Argelès s’opposait de façon inconditionnelle à la présence d’une candidature radicale dans le binôme d’union qui aurait pu être constitué sur la Côte Vermeille. Il a rejeté durant des mois toutes les tentatives de conciliation avec les responsables départementaux.
L'assemblée générale du PRG66 et le Bureau National du PRG ont pris acte de ce blocage incompréhensible lié à un seul homme, et ont validé les candidatures PRG sur le canton de la Côte Vermeille - et sur le canton de la vallée de l’Agly où un accord avait été trouvé.
Le PRG66 ne se trompe pas d’adversaire et regarde l’avenir avec lucidité. Il est regrettable dans ce débat essentiel pour l’avenir de notre canton et de notre département que l’on n’entende et ne voit que le maire d’Argelès, qui accuse de tous les maux ceux qui osent parler librement et détourne la campagne à son unique profit. En voulant interdire à des élus - soutenant sans ambiguïté la majorité départementale - de se présenter à des élections républicaines, il piétine encore les principes fondamentaux de la démocratie.
De plus, il est important de rappeler à son binôme que lors des législatives de 2007, par son entêtement et une analyse politique douteuse, le maire d’Argelès a fait gagner la droite dans la 4eme circonscription. Il s’était présenté en dissidence et exclu de son parti contre Olivier Ferrand, le candidat officiel désigné par les instances nationales du PS et dont les qualités étaient reconnues par tous.
Le PRG66 propose aux citoyens une alternative politique et d’autres méthodes. Pour nous, parler aux uns, ce n’est pas exclure les autres. Proches de tous les habitants de ce territoire, nous répondrons à leurs questions et à leurs préoccupations quotidiennes. Avec force et conviction nous bâtirons ensemble un projet porteur des valeurs républicaines qui nous animent.
Le Bureau de la Fédération Pyrénées-Orientales du Parti Radical de Gauche